Compte-rendu intersyndical de la session de printemps 2008 de la section 09 : ingénierie des matériaux et des structures - mécanique des solides - acoustique du lundi 23 au jeudi 26 juin 2008. Rédacteur : Pierre Saramito. Le 3 juillet 2008. Table des matières : 1. Intervention de Pierre Guillon, directeur du département ST2I du département 2. Motion sur les comités d'évaluation des laboratoires par l'AERES 3. Intervention de la DRH et avis lors de l'évaluation des chercheurs 4. Reconstitution de carrière 5. Demande de création d'unité 6. Demande de renouvellement d'unité et évaluation à quatre ans des chercheurs 7. Évaluation à deux ans des chercheurs, par laboratoire ------------------------------------------------------------------------------- 1. Intervention de Pierre Guillon, directeur du département ST2I du département ------------------------------------------------------------------------------- Mardi 24 juin (14h à 14h45) Pierre Guillon, directeur du département sciences et technologies de l'information et de l'ingénierie (ST2I) du CNRS, vient rencontrer la section 09. Cette intervention a lieu durant le débat mouvementé qui a précédé l'adoption, le 1er juillet 2008, du plan stratégique du CNRS, appelé Horizon 2008. La version initiale du plan stratégique prévoyait un découpage de l'organisme en instituts indépendants. Si dans la version finalement adoptée, la terminologie d'institut est conservée, elle préserve cependant l'unité de l'organisme et évite pour l'instant le démantèlement de fait du CNRS. Pour information, voici l'historique du vote du plan statégique du CNRS : - Le 10 juin 2008, le conseil scientifique (consultatif) vote un avis défavorable. Les raisons de ce vote, ainsi que les recommandations pour présenter une nouvelle version sont détaillées à l'adresse suivante : http://www.cnrs.fr/comitenational/cs/recomman.htm - Le 19 juin 2008, le plan stratégique doit être présenté au conseil d'administration du CNRS, mais la réunion est reportée suite à la mobilisation des personnels qui occupent le bâtiment. - Le 1er juillet 2008, une version modifiée du plan stratégique est présentée directement au conseil d'administration du CNRS, sans être re-soumis au conseil scientifique. Il est cependant adopté. Une liste complète des différentes prises de position est disponible sur : http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article1922 Question (Alain Combescure) : Où on en est des affaires institut/pas institut ? Réponse de Pierre Guillon : à 14h13, la dernière mouture est celle qui a été présentée au conseil d'administration du CNRS la semaine dernière [le 19 juin, NDLR] c'est à dire que le CNRS regroupe neuf instituts. Parmi ces instituts, il y a un institut qui s'appelle sciences et technologie de l'information et de l'ingénierie (ST2I) et dont le périmètre scientifique est exactement celui du département actuel, avec deux fonctions, une fonction d'opérateur de laboratoire et une fonction d'agence de moyen pour gérer des programmes. Alors sur les neuf instituts il y en aura deux de nationaux qui sont l'INSU [institut national des sciences de l'univers] et l'IN2P3 [institut national de physique nucléaire et de physique des particules]. Actuellement il n'y a que six départements : le département MPPU [mathématiques, physique, planète et univers] conduirait à un institut physique et nanoscience, un institut des mathématiques et de ses applications, ainsi que l'INSU et l'IN2P3. Ce qui avait été proposé au conseil scientifique est que chacun de ses instituts pourrait, à la demande de l'état, avoir un pilotage national dans un domaine scientifique donné, et c'était à peu près le corps du texte, et le conseil scientifique a voté contre. 10 voix contre, 7 voix pour, 1 abstension et 12 non-votants. Alors c'était un voté un peu currieux parce que c'était une réunion téléphonique alors il y a des gens qui n'ont pas pu se connecter, enfin bon... Ceci est venu ensuite au conseil d'administration, qui n'a pas pu se tenir, et devra se tenir dans les 20 jours qui suivent avec le même ordre du jour. C'est dans le règlement du CNRS. Donc on en est toujours là. Il y a des réunions, plus des réunions, plus des réunions... et on va bien sortir, j'espère, par le haut de cette affaire. Voilà où on en est. Question (Pierre Gilormini) : Entre département ST2I et institut ST2I, il va y avoir quelque chose qui va changer dans le fonctionnement, la nomination des responsables. En particulier, en ce qui concerne le budget récurrent des laboratoires, est-ce qu'il va y avoir des changements ? Réponse de PG : Les instituts auront deux fonctions : une fonction opérateur et une fonction agence de moyens, sachant que les fonds ne sont pas fongibles, sachant que ce qui est attribué à l'agence de moyen ne pourra pas être attribué pour le programme porté par l'institut au laboratoire dont il est l'opérateur, ce qui à mon avis est une excellente chose parce que je crois qu'on pourra porter l'interdisciplinaire. Ca ne veut pas dire qu'on perdra de l'argent, on le récupérera de l'argent des autres laboratoires, des autres programmes, des autres instituts. Ca, c'est un premier point, c'est probablement le point capital. Je pense qu'un institut ça devrait entraîner une plus grande autonomie, un contrat annuel d'objectif et de moyens passé par le directeur d'institut avec le directeur général du CNRS pour le fonctionnement de son institut. C'est tel que vois le fonctionnement d'un institut ST2I, ce n'est pas nécessairement le même fonctionnement pour tous les autres instituts. Moi je suis très défenseur de la notion de collège ou de collegium, dont je vous avez peut-être déjà parlé autour de cette table, à savoir l'endroit où on va faire en sorte que se rencontrent la formation, la recherche et l'innovation. Donc je prévois que hors Paris, il y ait une quinzaine de collegiums de ce type là. Ce seront dans la plupart des cas des collegiums de site, ST2I. Pour une organisation de ce type, il faudra qu'on fasse une modification du département actuel pour qu'il y ait un suivit régional de ces sites. Donc on réfléchis à ça au département ST2I, qui deviendrait l'institut ST2I, mais on a pas tout à fait bouclé ce genre de réflexion. En ce qui concerne le budget, le budget 2009, on ne l'a pas. Je pense que le budget 2009 dépendra aussi de la réforme du CNRS... parce que si on est réformé on aura peut-être un meilleur budget que si on est pas réformé, enfin j'en sais rien. L'an dernier la recherche avait échappé à la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux. J'espère que ce sera toujours le cas en 2009. Après, en ce qui concerne les budgets récurrents, je n'aime pas ce terme-là : soutient de base, budget d'intervention, budget de programme. Je pense qu'on sera à 70/30 : 30% pour les programmes et voir comment on peut coordonner les programmes avec l'ANR [agence nationale de la recherche], c'est un gros dossier, 70% pour les opérateurs de laboratoires. Sachant que, ça c'est un autre point important, le CNRS, depuis très longtemps, donnait un label, ne donnera plus de label. Il sera donné par l'AERES [agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur], qui évalue. Ce qui veut dire que les laboratoires, auxquels le CNRS tenait comme à la prunelle de ses yeux, qu'il a créé il y a quinze ans et dans laquelle il a mis au maximum un ITA [ingénieur, technicien, administratif] ou un chercheur en quinze ans, ces laboratoires ne seront pas forcément des UMR [unité mixte de recherche]. Parce que si on y tient, en général on les dote. Question (Gilles Requiles) : Dans les régions, c'est un petit peu ce qu'il y avait de projets campus, je parle pour Montpellier par exemple, ST2I. Réponse de PG : C'est exactement le même esprit. J'ai vi qu'à Montpellier avait été lancé cette idée-là, que ça avait été repris dans le CPER [contrat plan état-région] et je viens d'écrire au président de Montpellier pour lui dire que j'avais nommé un chargé de mission pour suivre ce dossier. Les collegiums, ou les campus, j'ai changé de nom parce que entre temps les campus, c'est devenu autre chose. Par contre c'est la même idée, et ce qu'il faut c'est que ces collegiums soient ouverts. Question (Gilles Requiles) : Je voudrais parler d'agence de moyen : où est le personnel là-dedans, l'attribution des postes d'ITA et de chercheurs ? Est-ce que l'institut aura le même rôle que le département ? Qui attribuera les postes ? Selon quels critères ? Parce que les labels sont donnés par l'AERES, et il y a des conséquences en termes de moyens financiers et humains. Réponse de PG : Les moyens seront à la fois dans la partie agence et dans la partie opérateur. Dans la partie agence il n'y a pas forcément que des moyens financiers, il peut y avoir aussi des moyens humains. Je pense qu'on fonctionnera comme le département actuel, l'institut gérera ses postes de chercheurs et d'ITA. Question (Gilles Requiles) : Dans une période on a quand même parlé des rapports avec les universités et de l'évolution du statut. Réponse de PG : A mon avis c'est pas à l'ordre du jour. Les agents sont des agents CNRS. Point. Voilà. Question (Jacques Desrues) : C'est au sujet de la labelisation : cela relève plutôt des tutelles, CNRS ou autre. L'AERES a plutôt un rôle d'évaluation. Réponse de PG : A mon avis c'est pas à l'ordre du jour. Ce que je voulais dire par là c'est que beaucoup d'unités ont eu le statut de FRE [formation de recherche en évolution] ou d'UMR parce qu'elles étaient correctement évaluées et parce que, sur le plan régional, c'était souvent le but de dire qu'on avait la labelisation CNRS. Le fait est que le CNRS ne s'est pas forcément investit dans ces unités, comme je le disais précédemment. Cette politique, elle s'arrête. Le CNRS va s'appuyer sur des laboratoires qui sont pour lui des laboratoires importants. Il y a actuellement des UMR où il n'y a pas de chercheurs ni d'ITA. Avec la LRU [loi relative aux libertés et responsabilités des universités], on va plutôt vers des laboratoires qui sont hors de l'université et qui seront conventionnés avec le CNRS pour une partie de ces laboratoires. Question (Pierre Saramito) : Une question qui concerne l'interdisciplinarité : le fait de créer des instituts qui ont une gestion autonome, indépendante, séparée, est-ce qu'il ne va pas être plus difficile d'y développer de l'interdisciplinarité ? Est-ce que ça ne risque pas d'être beaucoup plus lourd, plus difficile à mettre en place ? Réponse de PG : Tout ce qui va aller dans le sens de l'interdisciplinarité, c'est l'agence de moyens. Si on impose que cette agence ne puisse financer que des programmes dans des laboratoires hors les laboratoires qu'elle pilote, ça ca sera un élément clef de l'interdisciplinarité. Le programme énergie, par exemple : on ne pourra financer dans ce programme que des laboratoires qui sont à l'extérieur du champs disciplinaire. Quand on est opérateur de laboratoire, on met des moyens dans ses laboratoires. Les laboratoires ST2I qui travaillent sur le programme énergie seront financés par la partie opérateur mais pas par la partie agence de moyen de l'institut. Les programme de l'agence seront financés par les laboratoires des autres instituts. Comme cela, on va forcément vers l'interdisciplinarité. Question (Pierre Saramito) : Quelle est l'articulation avec le comité national de ces différents instituts ? Réponse de PG : Pareil, exactement pareil. Le comité national aura son rôle de prospective, d'UMRisation et de dé-UMRisation ou d'unité propre ou de pas-unité-propre du CNRS. Il a sont rôle essentiel de jury. Cependant, votre rôle a un peu évolué avec la création de l'AERES et ça c'est un recalage à faire après un an de fonctionnement de l'AERES, voire comment on peut améliorer ça. Comment vous pouvez être plus présents dans les comités d'évaluation, comment on peut avoir des rapports un peu plus clairs des rapports des présidents et pas un rapport édulcoré. Ca va évoluer. Question (Yves Bréchet) : Est-ce que les laboratoires peuvent être rattachés à plusieurs instituts ? Réponse de PG : Comme dans la commission d'Aubert, il faut qu'il y en ait au moins un qui gère. Donc un laboratoire pourra être rattaché à plusieurs instituts, il y en aura un qui gèrera le laboratoire. Question (Djimédo Kondo) : On a parlé de labélisation des équipes mais je pense que ce n'est plus à l'ordre du jour...? Réponse de PG : Ca revient à l'ordre du jour. L'an dernier on avait proposé cela au ministère mais on nous l'avait interdit parce qu'il y avait la commission d'Aubert qui devait accoucher d'un processus de fonctionnement idéal. Et a priori on devrait avoir cette année l'autorisation de créer des unités de recherche de ce type. C'est-à-dire, dans un laboratoire, on ne reconnaît qu'une partie comme scientifiquement à soutenir par la valorisation, dans laquelle on va mettre des billes. Question (Jacques Desrues) : Les responsables des instituts seront désignés par la direction du CNRS ou bien par le ministère ? Réponse de PG : Dans le dernier texte, les directeurs d'instituts seront nommés par la présidence sur proposition du directeur général, comme pour les départements. C'est un bras de fer actuellement. Question (Etienne Patoor) : J'ai une question concernant les collegiums. Ca va se traduire comment un collegium ? Réponse de PG : C'est pas des collegiums mais des collegia, c'est du latin ! Ca va se faire avec les universités et les écoles. Les universités vont être obligées d'être en concurrence, donc il va falloir qu'elles spécifient un certain nombre d'activités scientifiques qui fasse en sorte qu'elles aient une visibilité nationale et internationale pour attirer les meilleurs enseignants et les meilleurs étudiants. Pour aider les universités à définir correctement leur offre de formation, recherche et innovation, c'est pour cela que je propose des collegiums, des collegia, pardon ! Moi je pilote la partie recherche, je les aide au niveau de la partie recherche, mais elle est forcément connectée à la partie formation. En fait, à terme je suis convaicu qu'on va de plus en plus vers des départements tels qu'ils existent dans les universités américaines, où sont liés technique, formation, recherche, innovation. Il y a quelques universités qui ont répondu, quelques centres qui sont déjà... l'institut Carnot à Lyon qui est déjà quasiment collé là-dessus. Si vous prenez l'exemple de la région Lorraine, je ne sais pas combien il y a d'ecoles ni d'universités, alors, à terme, s'il y a l'institut ST2I comme je le souhaite, il va bien falloir que cette aptitude soit liée correctement avec une offre de mastère. Cette offre de mastère, en Lorraine, il va bien falloir qu'on fasse en sorte qu'elle converge. C'est une aide pour aller vers un dispositif de type ST2I. Question (Etienne Patoor) : Est-ce que c'est pas un risque de régionalisation ? Réponse de PG : Pourquoi ? Non, au contraire. Ca c'est un risque effectivement. Le CNRS doit empêcher ce risque. Parce que le CNRS, organisme national doit savoir ce qui se passe partout en France. Et donc il doit aider l'université à se spécialiser sur un domaine de façon à ce que l'université Y fasse pas le même thème. Donc la régionalisation, peut-être, en tant que politique de site, par contre il faut qu'elle soit coordonnée à l'échelle nationale de façon à ce que il n'y ait pas X universités qui soient en concurrence, quelquefois en mauvaise concurrence. Question (Etienne Patoor) : Ne faudrait-il pas un CNRS fort pour faire cela ? J'ai peur qu'au niveau de ces collegiums il ne soient un peu en concurrence les uns par rapport aux autres... Réponse de PG : Mais pourquoi, le CNRS n'est pas fort ? Oui, ils seront en concurrence les uns avec les autres, pourquoi le CNRS serait-il faible ? Écoutez, franchement, si on déconnecte la formation et la recherche, ça peut pas marcher. D'ailleurs, cette idée n'est pas neuve : quand le ministère a crée il y a quatre ou cinq ans les mastères, qu'est ce qu'il a dit ? Il a dit : les mastères on les appuie obligatoirement sur l'épaule du plus fort. Comme c'était la révolution, on a crée des mastères partout. L'offre de mastère qui est en phase d'être examinée actuellement, elle fait déjà plus attention à l'offre de recherche. Donc il y a déjà des mastères qui sont en train de tomber. Question (Alain Combescure) : J'ai une question autour des recrutements. On a vu apparaître qu'un certain nombre de postes de CR [chargés de recherche] seraient attachés à l'accord de l'université : il faut que dans les dix ans ils aient un point de chute dans une université. Mon impression simpliste, c'est de dire chaque année la section 09 va recruter sept postes de CR. La dedans il devra y en avoir un qui devra être sûr que dans dix ans il sera tombé dans l'université machin-truc. Et qu'au bout d'un certain nombre d'années ce ne sera pas un CR mais tous. Est-ce que c'est ça, pas ça ? Réponse de PG : L'idée elle est partie du fonctionnement des maths. Dans les maths ils sont très mobiles du CNRS vers l'enseignement supérieur. Et puis elle est partie aussi du ministère qui pensait qu'il fallait créer des chaires. Je me souvient bien du cas d'un candidat retenu sur un poste chargé de recherche et de maître de conférence : on lui offre une possibilité de chaire au CNRS en dédommageant l'université qui maintient son poste au chaud pendant un certain d'années au cas où il veuille y revenir. C'est ce que j'ai compris du fonctionnement. Mais on a pas été plus loin. Question (Alain Combescure) : Est-ce qu'on peut se dire que c'est une machine à réduire le nombre de postes ? Réponse de PG : Non ! Question (Alain Combescure) : On s'est dit comme cela que tu nous donnes six postes, et qu'on estime qu'il y a douze candidats qui sont super, on dit voilà t'as douze candidats, fait ton marché ! C'est pas du tout la règle actuellement. Réponse de PG : Oui, pourquoi pas ? Ca me dérange pas du tout. Ce qui est important c'est que l'institut ou le département puisse affecter les postes, parmi les meilleurs candidats que vous avez retenu, là où il veut soutenir sa politique. Le chercheur qu'on a mis en quinze ans dans le seul laboratoire qu'on avait je sais pas où à Belfort -- il n'y en a pas chez nous -- c'est vraiment une erreur. Il faut que le département ait cette liberté là, en concertation avec le comité national. Vous, vous avez à choisir les meilleurs candidats et nous on a à mettre les candidats normalement là où ils seront les plus opérationnels. Question (Alain Combescure) : Dans la mission, et la discussion, qu'on a, il y a déjà l'adéquation du candidat avec le laboratoire d'accueil. Peut-être qu'un candidat pourrait ne pas aller que dans un seul laboratoire. Si on fait ça, il faut savoir qu'il y aura des chutes parce que il y a le conjoint par exemple. Au moment de la répartition il y a ceux qui diront "moi je peux aller que là". Réponse de PG : Je pense que la mobilité entre dans la tête des gens. Question (Frédéric Valès) : Dans les collegia, et aussi dans les fédérations, il y a des laboratoires qui effectuent des achats en commun. Qu'en est t'il aujourd'hui des ITA affectés à ces plate-formes technologiques ? Y a t'il possibilité d'avoir des postes ? Y a t'il des demandes ? Est-ce que les gens le savent ? Réponse de PG : Il y a quelques demandes d'affectation de poste. Dans les plate-formes, ce sera renforcé, pour la mutualisation. Question (Jacques Desrues) : Il faut comprendre que les collegia et les fédérations ne sont pas la même chose ? Réponse de PG : Je pense que le seul outil que on a pour créer les collegia ce sont les fédérations. Tel que je les voie évoluer assez rapidement c'est plutôt du style des OSU [observatoire des sciences de l'univers] de l'INSU. Ce sont des systèmes régionaux et la structure de pilotage c'est une UMR avec l'université. Ca peut être adossé à une fédération pour la recherche. Question (Etienne Patoor) : Les collegia c'est beaucoup plus important que les fédérations. Ce serait plusieurs fédérations pour fonder des collegia ? Y aurait t'il des indications pour gérer la situation ? Réponse de PG : Surtout qu'en Lorraine, les STIC et les SPI ne se parlent pas beaucoup ! Mais peut-être que c'est une étape d'avoir un collegium SPI et un STIC... Question (Etienne Patoor) : On revient sur les problèmes de discussion entre le CNRS et l'INRIA... Réponse de PG : On se parle beaucoup entre l'INRIA et le CNRS, y compris via des journaux quotidiens ! ------------------------------------------------------------------------------- 2 . Motion sur les comités d'évaluation des laboratoires par l'AERES ------------------------------------------------------------------------------- Cette session est la première après la mise en place de l'évaluation des unités de recherche associées au CNRS par l'AERES et il est important de dresser un premier bilan. On constate en règle générale que les rapports de l'AERES sont pertinents pour ce qui concerne l'activité scientifique mais restent souvent "prudents" dans la formulation surtout s'il y a des difficultés locales. En fait, il y a peu d'analyse du fonctionnement interne qui permettrait d'apprécier et de comprendre réellement le contexte de mise en oeuvre de la production scientifique et la pertinence de l'attribution de nouveaux moyens tant humains que financiers. L'absence fréquente de personnel ITA dans les Comités d'évaluation contribue certainement à cette situation. La Section 09 demande que les prochaines campagnes d'évaluations puissent tenir compte de ces remarques et que les visites comprennent des représentants des chercheurs et des ITA des sections concernées du Comité National et qu'une rencontre systématique avec les personnels des Unités soit organisée. Motion adoptée par la section 09, le 25 juin 2008. Vote : pour : 14, contre : 1, abstention : 1. ------------------------------------------------------------------------------- 3. Intervention de la DRH et avis lors de l'évaluation des chercheurs ------------------------------------------------------------------------------- Lundi 23 juin 2008, Cécile Ait-Kaci, du service des ressources humaines de la délégation Ile de France du CNRS vient nous présenter les différents avis mis en place lors de l'évaluation des chercheurs par le comité national : - avis favorable : l'activité du chercheur est conforme à ses obligations statutaires - avis différé : l'évaluation est renvoyée à la session suivante en raison de l'insuffisance ou de l'absence d'éléments du dossier - avis réservé : la section a identifié dans l'activité du chercheur un ou plusieurs éléments qui nécessitent un suivi spécifique - avis d'alerte : la section exprime des inquiétudes sur l'évolution de l'activité du chercheur S'en suit une discussion pour savoir quelles sont les actions mises en oeuvre par la DRH suivant les cas. Des cas concrets de difficultés rencontrées lors de l'évaluation de chercheurs sont alors évoqués : des cas de non-fourniture récurrente de rapport d'activité et de liste de publication, sont abordés et analysés. Un cas provient du fait que le chercheur n'a plus d'activité scientifique mais occupe une activité administrative à la direction du CNRS depuis 2003 alors que la direction du CNRS demande toujours au comité national d'évaluer son activité scientifique... Un autre cas concerne un chercheur ayant rencontré un problème de santé. En fin de session, la grande majorité des avis émis son favorables. Les exceptions sont : - 2 avis différés : le rapport d'activité n'est pas disponible en date - 3 avis réservés : production scientifique très faible sur 4 ans - 3 avis d'alerte : 1 cas de problème administratif, 1 cas de problème de santé, et 1 cas de production scientifique très faible récurrent et ce, sans fourniture de rapport d'activité à 4 ans. Note - les avis concernant les laboratoires sont différents. Il y a : très favorable, favorable, réservé, défavorable. ------------------------------------------------------------------------------- 4. Reconstitution de carrière ------------------------------------------------------------------------------- - Helen Reveron, CR2 (MateIS, UMR 5510) à Lyon - Benjamin Dollet, CR2 (CMCM, UMR 6626) à Rennes - Henry Proudhon, CR2 (CDM, UMR 7633) à Paris ------------------------------------------------------------------------------- 5. Demande de création d'unité ------------------------------------------------------------------------------- * Laboratoire international associé (LIA) entre Lyon et Tohobu (Japon) directeur proposé : Jean-Yves Cavaillé, Philipe Kapsa, Tetsuo Shoji -> Avis très favorable * Institut Jean Lamour à Nancy demande de passage en UMR regroupant : - physique des milieux ionisés et application (LPMIOA, UMR 7040) - laboratoire de chimie du solide minéral (UMR 7555) - laboratoire de physique des matériaux (UMR 7556) - laboratoire de science et génie des surfaces (UMR 7570) - laboratoire de science et génie des matériaux et de métalurgie (UMR 7584) directeur proposé : Jean-Marie Dubois -> Avis favorable * Unité de mécanique à Palaiseau demande de création d'UMR directeur proposé : Antoine Chaigne -> Avis réservé * Laboratoire des sciences pour la conception, l'optimisation et la production (G-SCOP, FRE 3028) à Grenoble demande de passage en UMR directeur proposé : Yannick Frein -> Avis réservé * Institut Gustave Eiffel (UMR) à Metz demande de création d'UMR regroupant : - laboratoire de matériaux optiques, photonique et systèmes (LMOPS, UMR 7132) - laboratoire de physique et mécanique des matériaux (LPMM, UMR 7554) - laboratoire de génie industriel et production mécanique (EA 3096) directeur proposé : Michel Potier-Ferry -> Avis défavorable * Institut des systèmes intelligents et robotique (ISIR, FRE 2507) à Fontenay aux Roses demande de passage en UMR directeur proposé : Philippe Bidaud -> Avis défavorable * Fédération de recherche sur les batiments énergétiquement efficaces (Bati2E) à Chambéry directeur proposé : Etienne Wurtz -> Avis défavorable ------------------------------------------------------------------------------- 6. Demande de renouvellement d'unités et évaluation à quatre ans des chercheurs ------------------------------------------------------------------------------- * Laboratoire des matériaux et structures du génie civil (LMSGC, UMR 113) à Champs-sur-Marne demande de renouvellement en UMR renouvellement du directeur : Philippe Coussot -> Avis très favorable Evaluation des chercheurs : - Xavier Chateau, CR1 - Guillaume Ovarlez, CR2 * Propagation des ondes : étude mathématique et simulation (POEMS, UMR 2706) à Paris demande de renouvellement en UMR renouvellement du directeur : Patrick Joly -> Avis très favorable Evaluation des chercheurs : - Anne-Sophie Bonnet-Ben-Dia, DR2 - Christophe Hazard, CR1 - Marc Lenoir, DR2 - Jean-François Mercier, CR1 - Jéronimo Rodrigez-Garcia, CR2 * Institut Jean le rond d'Alembert (UMR 7190) à Paris demande de renouvellement en UMR ancien directeur : Gérard Maugin nouveau directeur : Stéphane Zaleski (adjoint Pierre Sagaut) -> Avis très favorable Evaluation des chercheurs : - Basile Audoly, CR1 - Michel Bouthier, CR1 - Pierre Cervenka, DR2 - François Coulouvrat, DR2 - Michel Destrade, CR1 - Joël Frelat, CR1 - Dominique Leguillon, DR1 - Vincent Martin, DR2 - Gérard Maugin, DRCE - Sébastien Neukirch, CR1 - Joël Pouget, DR2 - Martine Rousseau, CR1 * Laboratoire d'imagerie paramétrique (LIP, UMR 7623) à Paris demande de renouvellement en UMR demande de ratachement au département ST2I (ancien département SDV) renouvellement du directeur : Pascal Laugier -> Avis très favorable Evaluation des chercheurs : - Maryline Talmant, CR1 * Centre des matériaux (CDM, UMR 7633) à Evry directeur : Georges Cailletaud demande de renouvellement en UMR -> Avis très favorable Evaluation des chercheurs : - Jacques Besson, DR2 - Samuel Forest, DR2 - Luc Rémy, DR1 * Centre de mise en forme des matériaux (CeMeF, UMR 7633) à Sophia-Antipolis demande de renouvellement en UMR ancien directeur : Jean-Loup Chenot nouveau directeur : Yvan Chastel -> Avis très favorable Evaluation des chercheurs : - Lionel Fourment, CR1 - Roland Logé, CR1 - Pierre Montmitonnet, DR2 - Michel Vincent, DR2 * Laboratoire de physique et de mécanique des milieux hétérogènes (PMMH, UMR 7636) à Paris directeur actuel : José Wesfreid direction à renouveller dans le prochain quadriénal -> Avis très favorable Evaluation des chercheurs : - Benoît Roman, CR1 * Laboratoire des propriétés mécaniques et thermodynamiques des matériaux (LPMTM, UPR 9001) à Villetaneuse demande de fusion avec le laboratoire d'ingénierie des matériaux et des hautes pressions (LIMHP, UPR 1311) renouvellement du directeur : Patrick Franciosi -> Avis très favorable Evaluation des chercheurs : - Brigitte Bacroix, DR1 - Renald Brenner, CR1 - Olivier Castelnau, CR1 - Patrick Franciosi, DR2 * Laboratoire d'étude des textures et application aux matériaux (LETAM, UMR 7078) à Metz ancien directeur : Francis Wagner nouveau directeur : Alain Hazotte -> Avis favorable * Laboratoire de physique et mécanique textilles (LPMT, UMR 7189) à Mulhouse renouvellement du directeur : Jean-Yves Dréan -> Avis favorable * Institut de mécanique des fluides et des solides (IMFS, UMR 7507) à Strasbourg renouvellement du directeur : Yves Remond -> Avis favorable. * Laboratoire d'énergétique et de mécanique théorique et appliquée (LEMPTA, UMR 7563) à Nancy ancien directeur : Christian Moyne nouveau directeur : Fabrice Lemoine -> Avis favorable à l'examen de l'unité La section ne se prononce pas sur le changement de directeur : évalué par la section 10 * Biomécanique et biomatériaux ostéo-articulaire (B2OA, UMR 7052) à Paris ancien directeur : Laurent Sedel nouveau directeur : Hervé Petite -> Avis favorable au changement de directeur Avis réservé à l'examen de l'unité * Laboratoire de physique et mécanique des matériaux (LPMM, UMR 7554) à Metz renouvellement du directeur : Etienne Patoor -> Avis réservé Evaluation des chercheurs : - Stéphane Berbenni, CR2 - Mikhail Lebdkin, DR2 - Patrick Mussot, CR1 * Laboratoire de mécanique des solides (LMS, UMR 7649) à Palaiseau directeur actuel : Bernard Halphen direction à renouveller dans le prochain quadriénal -> Avis réservé Evaluation des chercheurs : - Marc Bonnet, DR2 - Xavier Boutillon, DR2 - Andrei Constantinescu, DR2 - Ky Van-Dang, DR1 - Véronique Doquet, DR2 - Gérard Gary, DR1 - Nga Lê-Thiên, CR1 - Quoc-Son Nguyon, DR1 - Jean Raphanel, DR2 - Claude Stolz, DR2 - Lev Truskinovsky, DR2 * Département génie civil et batiment (DGCB, URA 1652) à Vaulx en Velin directeur actuel : Gérard Guarracino direction à renouveller dans le prochain quadriénal -> avis réservé Evaluation des chercheurs : - Kwai-Kwan Wong, DR2 * Physique des milieux ionisés et application (LPMIOA, UMR 7040) de Nancy renouvellement du directeur : Jamal Bougdira -> Avis différé * Laboratoire de sciences et génie des surfaces (LSGS, UMR 7570) à Nancy renouvellement du directeur : Jean-Philipe Bauer -> Fusion dans l'institut Jean Lamour Evaluation des chercheurs : - André Mezin, CR1 * Laboratoire d'informatique pour la mécanique et les sciences de l'ingénieur (LIMSI, UPR 3251) à Paris directeur : Patrick Le Quéré -> Laboratoire évalué par d'autres sections du CNRS Evaluation des chercheurs : - Denisse Sciamarella, CR1 -> avis favorable pour la mise à disposition à Buenos-Aires * Institut de chimie des surfaces et des interfaces (ICSI, UPR 9069) à Mulhouse directeur : Dimitri Ivanov -> Laboratoire évalué par d'autres sections du CNRS Evaluation des chercheurs : - Marjorie Schmitt, CR1 * Laboratoire ondes et acoustique (LOA, UMR 7587) à Paris directeur : Mathias Fink -> Laboratoire évalué par d'autres sections du CNRS Evaluation des chercheurs : - Jean-Luc Génnisson, CR1 ------------------------------------------------------------------------------- 7. Evaluation à 2 ans des chercheurs, par laboratoire ------------------------------------------------------------------------------- * Direction de la politique industrielle (MOY 1609) à Paris Evaluation des chercheurs : - Bernard Hamonic, CR1 * Neurosciences sensorielles, comportement, cognition (NSCC, UMR 5020) à Lyon directeur : Rémi Gervais Evaluation des chercheurs : - Nicolas Grimault, CR1 * Laboratoire de plasticité, endomagement et corrosion des matériaux (LPECM, UMR 5146) à Saint-Etienne directeur : Anna Fraczkiewicz Evaluation des chercheurs : - Rodolphe Le Riche, CR1 - Claire Maurice, CR1 - Frank Montheillet, DR1 - Tangy Dome, CR1 * Laboratoire de glaciologie et géophysique de l'environement (LGGE, UMR 5183) à Grenoble directeur : Michel Fily Evaluation des chercheurs : - Paul Duval, DR1 - Jacques Meyssonnier, DR2 - Maurine Montagnat-Rentier, CR2 - Jérôme Weiss, DR2 * Modélisation et imagerie en géosciences (UMR 5212) à Pau directeur : Dimitri Komatitsch Evaluation des chercheurs : - Paul Cristini, CR1 * Grenoble image parole signal automatique (GIPSA, UMR 5216) à Grenoble directeur : Jean-Marc Chassery Evaluation des chercheurs : - Xavier Pelorson, CR1 * Laboratoire Jean Kuntzmann (LJK, UMR 5224) à Grenoble directeur : Georges-Henri Cottet Evaluation des chercheurs : - Pierre Saramito, CR1 * Laboratoire de mécanique des contacts et des structures (LaMCoS, UMR 5259) à Lyon directeur : Alain Combescure Evaluation des chercheurs : - Marie-Christine Baietto-Carneiro, DR2 - Yves Berthier, DR1 - Hubert Maigre, CR1 - Mathieu Renouf, CR2 - Philipe Vergne, DR2 * Science et ingénierie des matériaux et procédés (SIMaP, UMR 5266) à Grenoble directeur : Michel Pons Evaluation des chercheurs : - Jean-Jacques Blandin, DR2 - Marc Fivel, CR1 - Christophe Martin, CR1 - Edar Rauch, DR2 - Michel Suery, DR1 * Laboratoire de mécanique physique (LMP, UMR 5469) à Bordeaux directeur : Marc Deschamps Evaluation des chercheurs : - Marc Deschamps, DR2 - Bernard Hosten, DR1 - Olivier Poncelet, CR1 - Clément Rossignol, CR1 - Alexander Shuvalov, DR2 * Laboratoire de mécanique et de génie civil (LMGC, UMR 5508) à Montpellier directeur : Pierre Alart Evaluation des chercheurs : - Bernard Chanson, CR1 - Bruno Clair, CR2 - Birgitta Desp, CR1 - Joseph Gril, DR2 - Christian Licht, DR2 - Stéphane Pagano, CR1 - Robert Peyroux, CR1 - Franck Radjai, DR2 - Pascale Royer, CR1 * Laboratoire de mécanique des fluides et d'acoustique (UMR 5509) à Lyon directeur : Michel Lance Evaluation des chercheurs : - Philippe Blanc-Benon, DR2 - Christophe Bogey, CR1 * Matériaux, ingénierie et science (MateIS, UMR 5510) à Lyon directeur : Joel Courbon Evaluation des chercheurs : - Laurent Gremillard, CR2 - Wolfang Ludwig, CR1 - Eric Maire, CR1 - Pascal Reynaud, CR1 * Laboratoire de tribologie et dynamique des systèmes (LTDS, UMR 5513) à Lyon directeur : Denis Mazuyer Evaluation des chercheurs : - Sandrine Bec, CR1 - Juliette Cayer-Barrioz, CR2 - Julien Fontaine, CR1 - Siegfried Fouvry, DR2 - Philipe Kapsa, DR1 - Alain Le Bot, CR1 - Jean-Luc Loubet, DR2 - Thomas Mathia, DR1 * Laboratoire de rhéologie (LR, UMR 5520) à Grenoble directeur : Albert Magnin - Jean-Robert Clermont, DR2 * Laboratoire sols solides structures risques (3SR, UMR 5521) à Grenoble directeur : Jacky Mazars Evaluation des chercheurs : - Mayeul Arminjon, CR1 (sera évalué par la section 02) - Pierre Besuel, CR1 - Jacques Desrues, DR1 - Laurent Orgeas, CR1 * Laboratoire de spectroscopie physique (LSP, UMR 5588) à Grenoble directeur : Thierry Dombre Evaluation des chercheurs : - Claude Verdier, DR2 * Laboratoire des composites thermostructuraux (LCT, UMR 5801) à Bordeaux directeur : Alain Guette Evaluation des chercheurs : - Gérald Camus * Sciences et technologie de la musique et du son (STMS/IRCAM, UMR 9912) à Paris directeur : Hughes Vinet Evaluation des chercheurs : - Thomas Hélie * Institut de chimie de la matière condensée (ICMCB, UPR 9048) à Bordeaux directeur : Claude Delmas Evaluation des chercheurs : - Dominique Bernard, CR1